Description
Tout de suite l’expression « perceurs de coffres-forts » ramène à l’esprit une image romantique. La ruse plutôt que la force brute. On pense à Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, créé par l’écrivain Maurice Leblanc et auquel la poste française a consacré un timbre en 1996. Ce grand mythe, repris par le cinéma de plusieurs pays, fait aussi l’objet d’une populaire série sur Netflix. Nos souvenirs sont surtout enjolivés par la musique d’une célèbre chanson fantaisiste, co-écrite par Boris Vian, interprétée en cadence avec des tonalités hilarantes par les Frères Jacques dans les années 1950, Le Tango interminable des perceurs de coffres-forts. Ils démarrent en chantant : « Nous sommes partis par une nuit plutôt nocturne ».
Le livre que nous offrent le criminologue Jean Claude Bernheim et ses collaborateurs est une œuvre riche, colossale et tout à fait passionnante. Les perceurs de coffres-forts y sont présentés non pas comme des aristocrates élégants et amateurs d’art, mais comme des criminels à col bleu de deuxième niveau, des voleurs professionnels à la fine pointe de la technologie. Les recherches de l’équipe Bernheim se situent dans le prolongement des travaux du sociologue américain Edwin H. Sutherland, qui fut l’un des premiers spécialistes en sciences humaines à s’intéresser dans les années 1930 à la professionnalisation de l’attaque des biens et de la propriété. Extrait de la préface de Marc Laurendeau
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