Description
Québec, 1641
Un jeune Indien, muet et rejeté par les membres de sa tribu qui ne le reconnaissent pas comme un des leurs, est abandonné au couvent des Ursulines. Marie de l’Incarnation, sa fondatrice,
accueille l’orphelin et entreprend avec les quelques sœurs de sa communauté de l’apprivoiser. Déjà, celles-ci veillent au destin de plusieurs autres enfants (Blancs et Indiens).
Puisqu’il faut lui donner un prénom, ce sera Gabriel, comme l’archange, et un nom, ce sera Sagamité, comme le mets traditionnel de ceux de sa race. D’abord boudeur et fermé aux autres, affichant des attitudes de petit animal traqué, en dépit du fait qu’il ne peut parler il accepte cependant peu à peu son entourage, qui s’attache à lui.
Bien vite, Marie de l’Incarnation le prend en affection, estimant
que sa condition nécessite une attention particulière. Elle découvre ainsi chez ce jeune garçon, dont on ne connaît pas l’âge précis, un caractère de plus en plus enjoué, un goût artistique
prononcé et des dispositions à aider les autres, Surtout, beaucoup de volonté, une volonté qui ressemble à du courage. De plus, ses origines en font un être débrouillard, et plein d’initiatives. Non seulement la grande famille que forment les enfants et les sœurs du couvent des ursulines s’en entichera-t-elle, mais encore, elle apprendra de lui de belles leçons.
Ne manquera plus à une telle reconnaissance que Gabriel
Sagamité devienne un héros. Aussi, quand l’occasion dramatique se présentera, il faudra voir comment les pensionnaires et les
religieuses lui devront la vie. Toutes, Marie de l’Incarnation, la première.